Le développement personnel.
Ce document fait suite au succès du document “Apprendre l’Anglais en autonomie” rédigé en 2022 qui se trouve aujourd’hui dans le bonus (téléchargement contre adresse email).
En effet, rédiger les connaissances sur le moment (surtout lorsque l’on sent que l’on est dans le summum) est particulièrement bénéfique à long terme.
Ma perception du développement personnel VS ce que dit la société
Le développement personnel, c’est quelque chose de vague. Il n’y a pas de définition précise.
J’ai réussi à me débrouiller dans le développement personnel mais je ne saurai pas dire comment, si ce n’est sur le tas.
Les livres aident mais le ratio théorique/pratique est extrêmement déséquilibré.
Il faudrait à peu près 5% de cours pour 95% de pratique. Dans le pire 10%/90%.
Le burn-out est un aspect caché par les livres.
Les horoscopes (du moins la connaissance de l’influence du soleil) => article est un point non négligeable non plus. Nous sommes déconnectés de la nature mais ne pas connaître l’influence du soleil est la goutte de trop. Surtout pour les pays éloignés de l’Équateur.
Je n’ai pas réussi à “apprendre” le développement personnel (me “débrouiller” plutôt à ce stade 5%/95%) par le biais de livres “développement personnel” mais plutôt par un livre qui parlait d’entrepreneuriat ET de développement personnel (livre complet [sur les deux aspects] – livre extrêmement long, du coup)
Le problème est que : plus nous sommes guidés, plus c’est facile de progresser.
Il existe deux extrêmes :
- On nous aide à 0% : on se débrouille sur le tas, donc c’est bien mais un peu contre-productif.
- On nous aide à 100% : on va vite mais on ne devient pas autonome et on dépend de quelqu’un.
La barre idéale serait autour de 40% : cela me rappelle les TP d’informatique où un des professeurs mettait 3 captures d’écran par page en disant où cliquer : on pourrait agir sans réfléchir, toutefois en cas de blocage on ne sait pas où aller. C’est confortable et ça ouvre la porte à l’autonomie.
Les cahiers d’exercices de langues seraient à 20% (feeling). Mais la marche est (un poil) trop haute – en tout cas c’est la tendance dégagée par les cahiers d’exercices.
Cacher des choses c’est vendeur mais le problème, c’est que je suis trop honnête – cela devrait pouvoir se vendre, certes à moins de personnes mais à des personnes plus averties et plus aptes à évoluer. –
_ Le monde de l’entreprise est responsable de la crise du quart de vie, crise de la trentaine, de la quarantaine, de la cinquantaine, de la soixantaine, etc. On se demande si on a fait les bons choix et si nos parents ont eu raison d’étouffer notre créativité et de nous dicter de faire un bac+5. C’est juste que la société a besoin d’employés, pas trop intelligents, c’est tout. Le reste, la société s’en fout.
_ Le dév perso, c’est très très long surtout avec des blessures d’enfance (merci les parents) et la victimisation à l’école.
_ Le dév perso, c’est s’entraîner à la gestion d’un projet personnel (sans avoir de comptes à rendre à personne, et c’est ça qui ajoute le sel)
Enfin un terrain dominé par les introvertis
Le développement personnel, c’est personnel, donc ça convient mieux aux introvertis qui prennent davantage le temps de se poser plutôt que de suivre les distractions extérieures.
Le développement personnel, c’est du long terme. On sera toujours vivant si on n’en fait pas mais les années seront plus difficiles à faire passer. Ce n’est pas agréable.
_ Le développement personnel, c’est savoir se connaître. Comme par hasard, la société valorise les extravertis = passer du temps avec les autres.
_ Le dév perso est surtout enseigné par des Américains (les Américains sont des extravertis).
_ Le dév perso, c’est le long terme. Comme par hasard, la société valorise la validation sociale et le court-termisme (incitation à sortir dans des bars, à boire, ou à regarder des films pour être socialement accepté).
_ Vu que nous possédons tous une personnalité différente, chacun possède un instinct différent. Pour certains l’instinct leur demandera d’aller sortir voir des gens. Pour d’autres de rester chez eux.
Donc les conseils donnés doivent être adaptés à vous (se mettre dans une case dictée par les autres n’est pas confortable)
faites le bon sceptique : testez et voyez si ça vous convient. Le mauvais sceptique, lui, ne teste rien du tout.
Donc les américains qui disent “j’ai raison” (exemple) attendez et comparez avec votre ressenti personnel !!
Différences entre introverti et extraverti :
_ Les extravertis sont plus à l’aise socialement. Les introvertis, nous sommes naturellement intimidés par eux.
_ Les introvertis sont plus introspectifs. Ce qui fait qu’ils sont meilleurs à l’école. Mais pas dans le monde de l’entreprise (afterwork, open space…)
On se moque des Américains parce qu’ils ne savent pas placer des pays sur une carte mais ils ont de l’avance sur nous parce qu’ils sont naturellement imposants.
Les pays nordiques sont en avance sur l’éducation et la qualité de vie. Les États-Unis, l’Australie et Dubaï font rêver pour leur image de marque.
Les ambivertis sont à l’aise partout mais fort nulle part.
Concrètement
Au cours de mon enfance, j’ai développé plein d’habitudes toxiques (s’empêcher de faire des choses “pour aucune raison”, travailler parce qu’il fallait travailler même s’il n’y avait plus rien à faire => brassage d’air, et vouloir tenter de faire la même chose, au même rythme, l’été et l’hiver) – les parents ont une influence
Si les parents n’ont pas pleinement conscience de leurs blessures d’enfance, ils les transmettront (ou en tout cas n’auront aucun outil pour aider l’enfant). Il n’y a pas de développement personnel à l’école (comme dans la lignée “pas de cours sur comment payer des taxes…” ni “comment faire la cuisine, etc”)
Le burn-out m’a sauvé de cette situation. JE NE RECOMMANDE PAS LE BURN-OUT mais je dois faire un travail écrit sur comment bénéficier des aspects bénéfiques sans passer par la souffrance caractéristique.
Deux phases 1) le burn out (résolution des problèmes internes) et 2) mcdonald’s (résolution des problèmes d’intégration en société et dans le monde de l’entreprise)
Ce qui m’a poussé au burn-out c’est la préparation du projet entrepreneurial sur l’Anglais (combiner gestion blog + se former blog + apprendre l’Anglais + lycée + devoirs lycée le tout sans aucun jour de pause pendant 40 jours… j’en étais fier pourtant).
Sans le catalyseur projet entrepreneurial j’aurais sombré et j’aurais ressemblé à quelqu’un que je connais, dont ses parents dictent sa vie et lui en tiennent ensuite responsable.
Je remercie donc L. G****I qui m’a fait découvrir le monde entrepreneurial.
Si nous avons le désir de sortir d’une situation, nous nous rapprocherons du but.
Comment bénéficier des aspects bénéfiques du burn-out sans passer par le burn-out
Burn out = causé par cumul d’habitudes toxiques
Les employés tombent en burn-out en décembre et en janvier et vos Youtubeurs préférés font des pauses “remise en question” en décembre et janvier. Ils reprennent en février avec plein de bonnes nouvelles et de projets pour la suite.
Allez-y, comparez.
Lorsque j’étais YouTubeur “transports en commun à Paris” je me forçais à créer du contenu peu importe la saison et peu importe mon envie du moment. Résultat => Pauses forcées et je recommençais la bêtise par frustration.
C’était difficile, mais au moins étalé à travers le temps.
Le burn-out, c’est court mais intense.
D’après “Je suis épuisé !” de Cathy Assenheim
Burn out (5-6 mois d’arrêt) > épuisement (5-6 semaines d’arrêt) > surmenage (2-3 jours d’arrêt)
J’ai vécu un épuisement ≠ épuisement professionnel, burn-out.
Le terme burn-out est vague.
Quand il s’agit de 5-6 semaines d’arrêt, il s’agit d’une période dans laquelle on ne songe pas au travail. On voit plutôt le soleil se lever et le soleil se coucher. On se demande quel aura été le déclencheur de l’évènement.
Personnellement en juillet 2022 après 3 semaines de vacances j’ai repris avec l’état d’esprit “je suis inarrêtable, rien ne m’arrêtera”. Du 31 juillet 2022 au 14 décembre 2022 j’ai trop travaillé, j’ai nié la réalité et le jeudi 15 déc 2022 je suis tombé en épuisement.
J’étais au lycée, 2e année de BTS. Je disposais de deux semaines de congés. Au lieu de me reposer 5-6 semaines (merci le livre pour les conseils, le médecin je n’ai pu le voir que début janvier), je me suis reposé 20 jours (du 15 déc 2022-02 janvier 2023) car un projet de fin d’année en groupe était sur le point de commencer et je voulais absolument choisir le projet demandant le moins d’énergie (au moins j’ai une justification…..)
Aussi, il y avait un examen le 09 janvier 2023 et je REFUSAIS de le repasser en septembre par exemple. Je ressemblais à une carcasse. Mais à la fin de l’exposé j’ai ressenti une sensation particulière. Une sensation que j’aurais pû vivre plusieurs fois au cours de mon adolescence. J’ai atteint le fond, ça y est je ne peux que remonter. Ma mère ne prenait pas en considération mon épuisement et considérait cela comme de la flemme et de la paresse.
Le temps de restituer l’énergie au corps (lycée + modification des habitudes par l’instinct, réveil des plaies une par une), mi-juin 2023 je me suis considéré comme soigné. Il restera encore des résidus mais l’essentiel est fait.
Mi-juin 2023 ! C’est l’été ! Non, une semaine de repos et au boulot pour trouver un emploi. Car j’ai fait un passage en force pour arrêter mes études à bac +2. Nous vivons dans une société où seuls ceux qui le désirent profondément peuvent s’arrêter à bac+2. Les bons élèves et les élèves moyens/médiocres se font emmener en école d’ingénieurs ou à l’université.
Mcdonald’s aura été la deuxième partie de résolution des blessures d’enfance.
Deux phases 1) Le burn out (résolution des problèmes internes) (31 juillet 2022-Juin 2023) et 2) mcdonald’s (résolution des problèmes d’intégration en société et dans le monde de l’entreprise) (octobre 2023-mai 2024 pour l’essentiel. Après jusqu’en octobre 2024 c’était de la consolidation).
Petite pause l’été 2023 où j’intègre une entreprise privée (pour changer du public) avec des bureaux. En un mois et demi ils me mettent à la porte.
J’ai été sélectionné par des chasseurs de tête et j’ai été expulsé pendant la période d’essai lorsque les gens revenaient de vacances.
Je suis content, j’ai découvert la toxicité du monde de l’entreprise avec en prime un team building. Sur le moment je n’ai pas compris l’intérêt d’un team building.
Sept mois avant la péripétie du burn-out et tout ce qui en suivra je suis tombé sur un article disant qu’en hiver on a moins d’énergie. Quelle connerie. Je ferme et je reprends ma balade en vélo.
Sept mois plus tard, donc, je rouvre cet article et je suis stupéfait.
Ces 2900 mots ont changé ma vie. J’ai fait tellement de croisements avec ce que j’ai pu vivre.
Pour vérifier les propos quand même, je profite de m’en remettre du burn-out pour, à partir du 21 mars me réveiller tous les jours à cinq heures du matin. Pourquoi le 21 mars. Ben c’est le printemps ! aH mais ça ne marche pas comme ça. Lorsque les jours se rallongent, la lumière du jour est davantage présente, le soleil et plus haut dans le ciel et tape davantage. L’énergie que nous avons dans l’année évolue au fil de l’année.
Schéma fait rapidement pour montrer, qu’en été on a plus d’énergie qu’en automne.
J’avais beau vouloir lutter pendant la courbe montante mais je revenais toujours à la même conclusion : la nature a raison.
La période ayant suivi l’épuisement, disons les quatre premières semaines, j’ai étrangement fait un rapport entre le burn-out et le changement climatique.
Parce que le jour de la catastrophe et la semaine qui suivait (beaucoup plus qu’une semaine pour le burn-out) j’étais épuisé physiquement aussi. Je ressemblais à un pépé. Je comprends pourquoi les burn-outés s’en tiennent aux fonctions vitales (sortir du lit, boire, manger) pour ceux qui réussissent à traverser le jour de la catastrophe sans trépasser.