Enfance
La cour de récréation
La cour de récréation du collège a été pour moi une chose traumatisante.
Les extravertis jouent aux sports collectifs, les extravertis font du bruit, les extravertis ne comprennent pas les introvertis, reculés, timides probablement.
Le simple terme « médiateur » me rappelle des souvenirs. Parce qu’il faut aussi ne pas partager d’idée extravagante, bref, se cacher.
Le support des parents
Il ne faut pas oublier qu’au-delà du collège, la relation parent-enfant est capitale pour son bonheur.
Si le parent à lui-même vécu des blessures d’enfance, il les transmettra à son enfant, sauf si l’adulte en prend pleinement conscience.
Orientation scolaire
- L’orientation scolaire joue aussi beaucoup : les parents choisissent littéralement à notre place que l’on fera un bac+5, master, maîtrise. Il choisiront peut-être également notre secteur d’activité en cas d’ « héritage familial ».
- Finalement, ils choisissent aussi le niveau de richesse, le pays d’habitation de leur enfant, et à quel point ils seront malheureux et en quoi il n’y aura pas d’autre solution.
Faire attention en tant que salarié
Dans un monde rythmé par les open-spaces, les soirées et les « afterworks »…
…Sauf si l’introverti arrive à trouver un métier où il est ±autonome (conducteur de train, entrepreneur, développeur informatique, coach, artisan…), il sera contraint de s’adapter à cet environnement social dont on dirait tout droit venu des États-Unis. Ou sinon… De trouver chaussure à son pied !
Pour avoir travaillé dans un service informatique, il s’avère que la personne qui développait le logiciel était une extravertie. En fait nous étions une équipe de 4 et les trois rigolos discutaient ensemble toute la journée.
Qui se confond le mieux ?
L’image ci-dessus reflète ma vision des choses. Elle est subjective. Il ne faudrait pas autant catégoriser.
Parce que nous vivons dans un monde d’extravertis, ces derniers pourraient s’insérer plus facilement dans les boulots typés ‘introvertis’ que l’inverse.
Parce que bon, la pression sociale, la difficulté à se faire entendre…
Changer ! Et évoluer de personnalité
Nous possédons deux choix : s’adapter et s’intégrer davantage en société, sinon rester qui nous sommes.
Toutefois vous conserverez toujours vos racines introverties (…)
Je connais des introvertis qui restent comme ils sont… Et d’autres qui recherchent plutôt les avantages des deux côtés introvertis-extravertis.
Changer ! Pour soi ou pour les autres ?
S’adapter parce que la société le demande, c’est être conditionnable et se transformer en pion. On devient dépendant des autres et du regard des autres. On recherche la validation sociale.
- Il y a un risque d’homogénéisation : si tout le monde se ressemble, nous sommes moins créatifs et inspirants.
- Perte d’individualité : en se conformant aux attentes sociales, certains individus peuvent avoir le sentiment de perdre une part de leur identité et de leur authenticité.
>> Mes propres blessures d’enfance
Si nous devions écouter tout le monde, on ne ferait rien dans la vie.
L’école
Il est essentiel d’avoir une société ordonnée. Toutefois elle se fait au détriment de ses habitants.
| La notion de « rat race » est souvent utilisée pour décrire la vie d’une personne qui est constamment en train de courir après le succès, l’argent ou la reconnaissance, sans jamais atteindre ses objectifs. |
Car finalement, c’est quoi, être heureux ?
Notion de liberté financière
Ce blog ne parle pas d’entrepreneuriat, toutefois…
| La liberté financière, c’est la : « Capacité pour un individu de ne plus être dépendant d’un emploi pour vivre, de faire ce qui l’intéresse réellement dans la vie et d’être lui-même. Cette liberté s’exprime tant au niveau de la relation à la consommation, au travail, au temps, qu’au niveau du détachement à l’argent lui-même » Wikipédia |
Voici quelques ressources pour commencer :
- Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études par Olivier Roland
Conclusion
La société nous tiraille entre « faire comme les autres » et « être authentique ».
>> Mes propres blessures d’enfance
Des pièges sont posés, au nom d’une société « ordonnée », tout au long du parcours de l’enfant et de l’adulte. Tu n’écoutes pas les autres ? Méchant ! Et si on ne se formate pas, on vit des crises.
Cela pourrait expliquer la crise de la trentaine. Et de la quarantaine. Et de la vingtaine. Connaissez-vous celle de la soixantaine ? Et la cinquantaine ?